Hello à toustes depuis la fournaise new yorkaise que je quitte très bientôt, Zohran Mamdani merci1 !
Aujourd’hui, je vous propose de parler de lectures, celles des deux derniers mois, une période un peu chahutée par un long séjour de recherche aux Etats-Unis. Mais avant ça, j’ai une question. Est-ce que vous connaissez le nom des newsletters que vous lisez ? Je ne parle pas du nom de la personne qui l’écrit, mais bien du titre de la newsletter.
Je vous ai tendu un piège, puisque ce n’était aucune des réponses. De mon côté, une newsletter = une personne et je me rappelle peu des titres choisis. Quand Jessica de Fino a rebaptisé sa newsletter “The Review of Beauty”, je ne m’en suis aperçue que trois mois après et il m’a fallu réfléchir longtemps pour me rappeler du nom précédent (The Unpublishable). Je me pose donc la question de l’intérêt de rebaptiser ma newsletter dont le titre (Word Economy) vient du fait qu’à l’origine, je voulais écrire une lettre sur l’allocation des ressources (FUN). Votre avis m’intéresse.
Merci pour votre aide ! La semaine prochaine, je commence une série pour l’été, je pourrais vous faire un teaser, mais - écrasée par le décalage horaire et la chaleur2- mon teaser ne serait pas à votre niveau. Un indice : M&F.
Le grand n’importe quoi
Catastrophe que ces lectures de mois de mai-juin, qui s’explique par le fait qu’étant en séjour de recherche, je passais mes journées à lire, analyser, écrire et que mon temps de cerveau disponible, mais aussi d’engagement, était au ras des pâquerettes. Comment cela se traduit, concrètement ? Imaginez que vous mangiez des plats riches et exigeants dont vous devez discerner les nuances et cela, toute la journée.
Le soir venu, vous avez quand même besoin de manger- et envie aussi-, vous vous dirigez donc vers des valeurs sûres : les cup noodles. Satisfaisant, oubliable, mais avec des saveurs moins réussies que d’autres comme teriyaki-kimchi ou, dans notre cas - fantastique et violences intrafamiliales romanticisées-.
Je vous dis tout de suite ce qui m’a ravie pour ensuite sortir mon lance-pierres (parce que le lance-flammes, c’est trop agressif). Comme toujours, les critiques sont pour les lecteurices, pas les auteurices.3
Perles de mai-juin
Marguerite Durand -lutter par la presse, biographie écrite par
et publiée aux éditions Pérégrines (indépendant) est un délice. Avec son exigence et sa transparence de chercheuse, Lucie n’essaie pas de combler les trous biographiques par des envolées douteuses (on te voit Dominique Bona), mais s’attache aux faits, bien suffisants pour tisser une vie exceptionnelle, celle d’une féministe blanche, entre deux mondes, très privilégiée malgré tout et qui, de nos jours, aurait probablement été une brillante créatrice de contenu qui aurait son studio de podcast et, potentiellement, quelques démélés avec la loi (ou le code du travail). Parlons aussi de l’objet livre : le papier plus épais que la moyenne, les photos à l’impression presque sérigraphiés et une belle couverture. Bravo Les Pérégrines, ça donne envie de vous lire, mais aussi d’être publiée chez vous. Un plaisir du début à la fin, que j’offrirai et relirai !No one belongs here more than you do, Miranda July (ed. Scribner chez Simon & Schuster - grand groupe d’édition). Ce recueil de nouvelles offert par la lumière de ma vie m’a fait rire, sourire, grincer des dents. Une vraie boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. C’est aussi le plaisir de remonter le temps de l’écriture de Miranda July en lisant ses premiers écrits après son roman All Fours dont je parlais dans le non book club d’avril4. On se rend compte à quel point les auteurices écrivent toujours le même livre, pour le meilleur ( Proust, Annie Ernaux, Yukio Mishima, Octavia E. Butler) et pour le pire (Victor Hugo, Haruki Murakami ces derniers 15 ans).
Empire of AI, Karen Hao (ed. Penguin press, grand groupe) J’ai recommandé cet essai lors de mon interview pour Les Couilles sur la Table. J’en ai fait un article dédié dans la catégorie Patriartech. Bon, si comme moi, vous ne vous rappelez pas du nom des newsletters, il n’est pas dit que vous ayez remarqué que j’avais crée une catégorie dans la newsletter (Prise de tête). L’essai est brillant et implacable, mais il souligne aussi toutes les initiatives qui utilisent la tech pour célébrer et protéger les minorités. Elles existent ! Je prends donc l’espoir dans ma besace d’humaine.
Overgrowth, Mira Grant (ed. Royaume Uni Daphne Press - je crois indépendant) De la SF queer enracinée dans la planète Terre. Certains humain·e·s dont l’héroïne ont une étrange compulsion, celle d’annoncer à qui veut bien l’entendre “Je suis une plante qui fait partie de l’unité envoyée en première ligne pour préparer l’invasion de la terre.” Quand un signal parvient de l’espace et semble confirmer la venue d’une invasion, il·elle·s sont tout de suite pris·e·s beaucoup plus au sérieux. Un récit sur le spécisme, la colonisation et la capacité à reconnaître l’autre pour ce qu’il dit être - espèce végétale envahisseuse comprise. Mira Grant (pseudo de Seanan McGuire) est une conteuse de SF très efficace.
Moins perles, plus zircon- voir microplastocs (sauf exceptions !)
Cela fait un moment que j’ai envie d’écrire sur la romance. J’ai donc relu les deux premiers tomes de The Laws of Attraction de Penny Reid (autopublié) qui, il me semble, est l’une des premières autrices à avoir placé résolument ses romances dans l’univers du STEM (acronyme pour Science, Technology, Engineering & Mathematics), bien avant qu’Ali Hazelwood (ex-chercheuse en neurosciences) prenne le devant de la scène avec sa fanfic Starwars intitulée The Love Hypothesis. S’il est une chose que cette romance de young adult rappelle, c’est qu’on peut être excellente en math et être quand même écrite comme une petite fleur qui se laisse cueillir par le premier tech bro venu. Post DOGE et Bezos in Venice, le genre en prend un coup.
J’ai ensuite lu la dernière rom com de Mhairi McFarlane, Mad about you. On peut toujours compter sur l’autrice pour que la recette prenne. De la chick lit enlevée et une jolie comédie des erreurs qui ne donne qu’une envie, visiter le nord de l’Angleterre où se déroule la majorité des romans de l’autrice. Ayant besoin de réconfort entre deux sessions aux archives, j’ai relu Booklovers, d’Emily Henry, une romcom qui renverse le trope “l’amour est dans le pré” et consacre une bonne partie du récit à ce que signifie être soeur à l’âge adulte. Mega bonus, l’histoire se concentre sur une agente littéraire et un éditeur, le côté coulisses (léger) est très sympathique. Méga bonus additionnel, Charlie Lastra (l’éditeur) est très peu genré et la romance se lit très queer-coded.
Throne of microplastoc
Une bonne âme m’a conseillé la série Throne of Glass de Sarah J. Maas en me jurant que ce n’était pas un prétexte à des scènes de c*l poussives et interminables (et physiquement impossibles, à moins d’avoir trois bras et quatre jambes et ce n’est pas ce genre de fantasy…) comme c’est le cas de sa série ACOTAR. Au sujet de cette série, le Marie-Claire américain dit tout de même qu’elle fait partie de ces oeuvres de fantasy qui changent le cours de l’histoire littéraire à l’instar du Seigneur des anneaux, d’Harry Potter et de Game of Thrones. Rien que ça. J’en conclus que changer le cours de l’histoire = vendre des millions de livres et si je ne suis pas du tout de celleux qui pensent que succès commercial signifie que la qualité est moindre, je pense qu’il faudra attendre quelques années pour confirmer la vague ACOTAR - au-delà des ventes exceptionnelles- car la romantasy me paraît difficilement soluble dans l’adaptation audiovisuelle - qui caractérises les trois séries auxquelles elle est comparée. Est-ce que 50 shades of Grey a changé le cours de l’histoire littéraire ou celle du cinéma ? Je ne pense pas, et ACOTAR me paraît plus comparable à la série porno-retro-tradwifey de E.L. James qu’à R.R. Tolkien - sans parler de celle dont on ne peut dire le nom ou de la série, toujours pas terminé, de George R. R. Martin qui est un troll.5
Mais revenons à Throne of Glass. J’ai donc téléchargé le bundle sur ma liseuse et j’ai lu six des huit livres qui composent la série. Si j’ai trouvé les premiers plutôt enlevés et léger sur la romance (qui était inutile pour la progression de l’intrigue), les tomes suivants ont lentement changé de ton jusqu’à s’approcher beaucoup trop près de la romantasy. Néanmoins, les trois premiers tomes sont très satisfaisants. Une assassine qui doit gagner une compétition pour devenir la championne du (méchant) roi, un univers qui s’étoffe à chaque volume avec une belle amitié entre l’assassine - Caelena Sardothien- et une princesse-chercheuse - Nehemia-. Et puis… ça déraille (attention, ça va divulgâcher chérie) :
Il ne fait pas bon être un personnage racisé dans Sarah J. Maasland : ce sont les premiers personnages sacrifiés pour permettre à l’héroïne (blonde et blanche) d’accomplir sa destinée et/ou donner de la profondeur à un prince superficiel (pléonasme). Bienvenue au XXIe siècle qui n’est pas si éloigné du temps d’antan6.
Pas particulier à l’univers de Sarah J. Maas - mais à la fantasy ( et beaucoup d’autres genres) en règle générale- la figure de l’enfant perdu-retrouvé qui est, bien évidemment descendant de roi/ reine. Pour cette simple raison, un peuple va se soulever et se sacrifier : Luke Skywalker, Jon Snow, Lisan Al Gaib… Nepobaby un jour, nepobaby toujours !
Alors que la romance était très secondaire, elle prend de plus en plus de place avec un personnage de Fae (une sorte d’elfe croisé avec Conan le Barbare7) musclor qui ne peut retenir ses ardeurs car il est je cite “un bâtard de Fae possessif/ qui défend son territoire”. Et le territoire, il ne fait pas que le défendre, il le marque aussi. Rassurez-vous, pas de golden shower, ça reste de la fantasy, mais un petit croque-madame (qui s’arrête au cou, OUF). J’ai bien sûr immédiatement pensé à cette scène d’anthologie du classique des relations toxiques qu’est Twilight :
Ne parlons pas du traitement des personnes LGBTQ+. On acceptera un personnage (masculin) bi, mais qui, rassurez-vous, est attiré par une femme (et très concerné par la taille de sa poitrine). Il semblerait que d’autres personnages se révèlent gay, lesbiens ou bi dans les derniers livres, mais j’ai été mise en KO technique.
J’ai donc opéré un virage à 180 en lisant “The Hunchback” qui a gagné le prix Akutagawa - qu’on peut comparer au Goncourt) en 2023. Son autrice, Saou Ichikawa, est handicapée et ce premier roman publié traditionnellement vient à la suite d’un trentaine de romans young adult de fantasy et d’erotica ( Sarah J. Maas ?) qui n’ont pas trouvé de maison d’édition. Le roman est en partie autobiographique. Peut-on parler d’autofiction ? Il suit la vie d’une femme handicapée qui vie dans un établissement spécialisé et qui, en parallèle des cours qu’elle suit à l’université de Waseda - une prestigieuse université qui a notamment accueilli Yukio Mishima- écrit des histoires pornographiques et explore sa sexualité. J’ai pensé à Ryû Murakami en la lisant : cru et sans concession, mais poétique par moment. Un livre sur l’impossibilité d’oublier son corps et ce, même si la société ne cherche qu’une chose, l’invisibiliser. Nécessaire, mais ai-je pris du plaisir : pas tellement. Je blâme le KO technique de Sarah J. Maasomenos.
Au milieu de tout ça, j’ai regardé la série The Mayfair Witches, une adaptation de la trilogie d’Anne Rice. Peut-être encore sous l’emprise de la perruque blonde de Tom Cruise dans Entretien avec un Vampire, je me suis dit que je jetterais bien un coup d’oeil au livre pour voir si l’adaptation était fidèle. J’avais oublié ce qu’Anne Rice était capable d’écrire - et ce qu’on éditait en riant à gorge déployée au début des années 90. Quand Chloé Thibaud parle de désirer la violence dans son essai éponyme, Anne Rice illustre cela parfaitement dans une romanticisation des violences intrafamiliales et, vous l’aurez peut-être vu venir, de l’inceste. D’ailleurs, preuve que c’est du fantastique, dans le livre, l’inceste est expliqué par la volonté de renforcer la lignée de sorcières. La génétique en mode fantastique(ment atroce). Louis XIV et ses enfants malingres vous saluent bien.
You’ll never believe me de Kari Ferrell,surnommé l’arnaqueuse hipster (Hipster grifter) dans un article de 2009 - lu en partie pour mon travail, en partie par curiosité-. Si le sujet du livre est intéressant : son passé d’enfant adopté élevée dans la religion mormonne, le ton, très familier en mode rebelle Myspace des années 2000 m’a plutôt refroidie. Au lieu du ton enjoué d’un Inventing Anna, ou de la critique très schadenfreude du documentaire sur le festival Fyre, le récit est assez… triste. Il a été vendu et promu- très visiblement- en surfant sur la vogue des récentes escroqueries, mais les escroqueries de Kari (escroKari?) manquent de panache et racontent surtout l’histoire d’une adolescente puis d’une jeune adulte à la dérive parce que complètement lâchée par les adultes.
Pour me laver le palais, j’ai relu Feminism for the 99% chez Verso (indépendant). Un très court manifeste à lire et relire pour repenser à qui s’adresse le féminisme. Enfin, j’ai lu la dernière bande-dessinée de Salomé Lahoche, Ancolie (ed. Glénat qui est en train de devenir un groupe). Une histoire de sorcières beaucoup plus réjouissante que celle d’Anne Rice ! Une BD fantasy qui m’a fait rire en sortant des sentiers battus.
Enfin, j’ai lu une BD, La femme à l’étoile, d’Anthony Pastor (ed. Casterman). Les dessins étaient beaux et je m’attendais à lire une histoire de fantômes. Malheureusement, c’était un western et je crois qu’avec la romantasy et la SF qui se passe dans l’espace, c’est dans mon top 3 des genres qui me font rendre l’âme.
Telle un zombie-phoenix, je renaîtrai boîtillante de mes cendres pour une prochaine édition et vous dis à la semaine prochaine pour vous réveler le sujet que je vais me faire un plaisir de détricoter en juillet.
Ecouter/Voir
J’ai participé aux Couilles sur la Table dans un épisode intitulé '“Patriartech : l’empire des tech bros” et c’était aussi réjouissant que ces histoires de tech sont horrifiantes, en grande partie car
est un interviewer qui fait tout pour qu’un dialogue ait lieu. Après un an de promotion, je peux vous dire que c’était l’une des discussions les plus intéressantes que j’ai eu avec le luxe de pouvoir - un peu- développer sa pensée. Cela me donnerait presque envie d’écrire la suite (les recherches ont commencé) : un manuel de subversion pour que la tech redevienne un outil qui nous sert.Et pour se voir,
et moi-même avons décidé de traverser l’écran pour un book club avec une option vidéoconférence.📚 Lire à la marge avec Julia et Marion 📚
Première édition: Nous vous proposons la lecture de Libérer la paresse, de Geneviève Morand et Natalie-Ann Roy, aux éditions du remue-ménage (Canada- Québec). Un formidable ouvrage qui développe sous tous ses aspects et avec un angle féministe le thème de l’oisiveté, cher à nos cœurs
Nous échangerons avec les autrices en visio le 12 septembre à 18h (heure FR), puis nous nous réunirons entre membres du bookclub le 19 septembre à 19h30 à la Librairie l’Instant (Paris 15).
Toutes les infos :
Ce qu’on vous propose :
Des lectures à contre-courant, qui ne suivent pas l’air du temps mais des préoccupations de fond, à travers des essais ou de la fiction.
Des maisons d’édition indépendantes pour sortir des titres que l’on voit partout (et de l’empire B0ll0ré).
Des rencontres itinérantes en France, doublées de rendez-vous en visio. La première édition se tiendra à Paris mais les suivantes seront à définir selon les villes des membres du bookclub et auteur·ices rencontré·es.
Un rythme trimestriel pour ne pas en rajouter dans nos vies (et piles à lire) déjà si denses.
Tout cela est gratuit, mais charge à vous de vous procurer l’ouvrage. Pour le trouver en librairie, pensez à le commander à l’avance car sa réception peut prendre du temps ou rendez-vous en bibliothèque près de chez vous, si elle est bien fournie.
Pour rejoindre le bookclub (à distance, en présentiel ou les deux), on attend votre inscription par ici avant le 1er août. Pourquoi ? Pour nous aider à prévoir :)
Et pour toutes questions, vous pouvez nous écrire sur ce mail (c’est avec ce mail que l’on vous recontactera pour la suite de l’aventure).
Libérez la paresse qui sommeille (toujours) en vous et au plaisir de vous rencontrer prochainement pour parler oisiveté, nonchalance, ralentissement… !
Enfin ça, c’est si la compagnie qui a survendu les sièges me laisse partir. Au moment où vous recevrez cette lettre, je devrais enfin être de retour dans notre pays merv… ah non.
J’ai donc réussi à prendre mon avion, Zohran Mamdani merci !
J’ai lu une fois les commentaires sur l’un de mes livres et j’ai compris qu’en tant qu’auteurice, ce n’était pas intéressant. Mais en tant que lectrice : j’adore !
Mon opinion : All Fours, Miranda July. (Riverhead books, Hachette DIABOLO) Le livre paraît en français le 14 mai 2025 chez Flammarion (groupe Madrigall). De l’autofiction qui tient de la performance artistique. Blanche privilégiée, oui. Qui le reconnaît, aussi et comme Jésus - ou ma grand-mère Jouanteguy, ce qui revient au même- l’a dit “Faute avouée, à moitié pardonnée !”. Beaucoup de grotesque -volontaire-. J’ai ri, mais j’ai aussi eu un peu envie de vomir et de lancer la narratrice très loin dans l’espace.
Et par là, j’entends qu’il trolle ses lecteur·ice·s, ses collègues auteur·ice·s et les gens qui adaptent ses récits. J’attends la fin de GoT depuis 14 ans. Je crois que si elle sortait maintenant, je ne la lirais pas, même si elle offrait une forme de justice au personne de Daenerys qui, de très complexe dans le livre, devient juste un cliché misogyne d’une femme en colère et qui forcément en profite pour tout crâmer. Ceci dit… n’avait-elle pas raison ?
Et par là, j’entends que l’autrice est de son temps. La fantasy reflète donc les opinions de son autrice.
Merci Marion pour ce gentil mot qui me touche beaucoup. Cette discussion était passionnante, merci d'avoir pris le temps de nous apprendre tant de choses importantes !
J’ai mis un peu de temps à m’abonner à la newsletter car j’étais persuadée qu’elle s’appelait « World Economy » et portait donc sur le FMI. Donc je suis pour un rebranding à destination des fatigué•es du cerveau comme moi.